La création du Procureur financier est un signal politique fort et la traduction d’une volonté affichée par l’actuel gouvernement de lutter contre les délits financiers les plus complexes, au premier rang desquels la fraude fiscale. Toutefois, cet effort manifeste se trouve fortement altéré tant par le véritable "casse-tête" de compétence que propose la circulaire du 31 janvier 2014 que par l’absence de réforme de la procédure pénale applicable aux poursuites pour fraude fiscale.