Hébergement insolite
À Fère-en-Tardenois, glissez-vous le temps d’une nuit dans la peau d’un Hobbit
Le Nid dans les bruyères, à Fère-en-Tardenois, propose 13 logements insolites. Une aventure qui a débuté en 2013, empreinte d’une bonne dose d’imagination !
Dormir dans un champignon ? Se prendre pour Bilbo le Hobbit, le célèbre personnage de JR Tolkien ? Passer une nuit dans les arbres ? Autant de rêves que propose de réaliser Le Nid dans les bruyères, avec ses 13 logements insolites installés à Fère-en-Tardenois.
Quatre mois de travail
L’aventure débute en 2012 sous l’impulsion de trois amis, Agathe Vuillenot, Lionel et Christophe Starosta qui s’attellent à transformer un ancien camping. Lionel et Christophe Starosta, deux frères, construisent eux-mêmes des logements plein de fantaisie et d’imagination, prévus pour les couples. Les meubles et la décoration sont également faits maison ! Pour autant, le confort n’est pas oublié, qu’il s’agisse de la literie ou des équipements. Seule exception, l’absence de wifi dans les cabanes pour assurer « une déconnexion totale ».
Parmi les premières réalisations, la maison champignon, clin d’œil à l’univers des Schtroumpfs. Une bâtisse qui a nécessité quatre mois de travail et 80 stères de bois. Au sommet, se dresse, à l’abri des regards, une terrasse panoramique. Autres constructions "historiques", les cachettes, semi-enterrées et inspirées de l’univers du Seigneur des anneaux de JR Tolkien. Ces huttes, dont les murs sont en paille et en chaux, sont recouvertes de gazon.
Enfin, on retrouve les îles cabanes, perchées sur pilotis et les cabanes au sol. « Il y en a pour tous les goûts », résume Sylvie Leclerc, agent d’accueil au Nid dans les bruyères. Le cadre s’ajoute au charme du lieu. « Les logements sont sur un terrain de 2,5 hectares, entourés de bois et de chemins », note Sylvie Leclerc. Une attention toute particulière est ainsi accordée à l’entretien des espaces verts. Du côté de l’équipe qui compte deux personnes, « nous recherchons un alternant dès septembre », glisse Sylvie Leclerc.
Bouche à oreille
Après les turbulences de la crise sanitaire, la fréquentation retrouve un rythme normal, « Durant la seconde année impactée par le Covid, nous avons constaté que les séjours duraient deux à trois nuits plutôt qu’une seule habituellement, remarque Sylvie Leclerc. La responsable poursuit : Actuellement, nous avons deux à trois cabanes occupées par jour en semaine et nous sommes complets le samedi. » Une clientèle formée de couples, de tout âge, principalement originaire du Nord, du Pas-de-Calais et de la région parisienne. Pour une nuit, il faut compter 145 à 165 euros en basse saison et entre 165 et 185 euros en haute saison…
Pour séduire ses clients, le Nid dans les bruyères multiplie les offres de services complémentaires : paniers repas, séances de massage, packs d’accueil comprenant, par exemple, une bouteille de champagne, des fleurs ou une lovebox contenant des accessoires coquins… Un souci du détail qui participe au succès du lieu qui utilise désormais comme seul support de communication les réseaux sociaux et son site Internet. « Nous fonctionnons par le bouche à oreille », explique Sylvie Leclerc.