Les agriculteurs s’informent sur un produit créateur d’humus
Une cinquantaine d’agriculteurs venus de Picardie, de la Marne et du Pas-de-Calais ont répondu présent à l’invitation de la société Sobac. Riche de son expérience de plus de vingt ans, la société agronomique a souhaité présenter son concept avec l’appui de Géry Capelle, responsable du développement agronomique du groupe Bonduelle.
Depuis maintenant de nombreuses années, la société Sobac aide, soutient et favorise le développement d’une agriculture autonome, rentable pour l’agriculteur, positive pour l’environnement. Marcel Mezy, le concepteur de ce procédé appelé bactérisol était présent dans la salle afin de donner toutes les explications de ce produit créateur d’humus, qui selon l’avis de différents agriculteurs qui ont expérimenté ce procédé, change le comportement du sol en six semaines.
Une référence pour le groupe Bonduelle
Pour présenter également ce produit, Géry Capelle représentant les Ets Bonduelle a lui aussi fait référence à ce produit qu’il connaît depuis neuf ans. « Je ne suis pas là pour fait la promotion mais mon rôle est de vous faire connaître les techniques innovantes et celle-ci en est une » a souligné le responsable du développement agronomique du groupe Bonduelle. Celui-ci a donné l’exemple de potirons cultivés dans le Cambrésis avec ce procédé. Il a pu constater que qualitativement il se passe quelque chose. Les légumes sont plus colorés, avec un meilleur enracinement.
Précurseur et pionnier depuis plus de vingt ans, ce concept apporte une solution pour la pérennité des exploitations agricoles. « A ce jour, nous ne connaissons pas d’autre procédé capable de produire aussi rapidement de l’humus sur autant de types de sols et de climats. Que ce soit en Belgique, en Suisse, en Allemagne, nous constatons la même amélioration à chaque fois », a souligné Christophe Frebourg responsable en profil du sol sur le grand ouest pour la société Sobac.
Une visite sur le terrain
Après la présentation de ce procédé, les agriculteurs sont allés sur le terrain. Les constats visuels effectués sur l’exploitation de Dominique Delattre à Estrées- Mons ont conforté les propos et résultats exposés précédemment. Un profil de sol comparatif a été réalisé dans une parcelle de blé avec une parcelle voisine située chez un collègue voisin de Dominique Delattre. Ces constats techniques se sont prolongés sur un champ de pois de conserve. Chacun a pu constater que les performances du bactériosol peuvent s’exprimer pleinement dans ces terres limoneuses du Nord de la France afin d’optimiser leur fertilité. Dominique Delattre travaille donc avec ce produit depuis quatre ans. « J’ai découvert ce produit lorsque je faisais des endives. J’ai pu constater que l’arrachage était beaucoup plus facile. Je n’ai pas de comparatif sur le rendement mais je peux constater que le travail du sol est plus allégé. je n’utilise plus de phosphore et j’allège en potassium », souligne le céréalier.