La Société tuyauterie et étude de Picardie, une entreprise réactive
La Société tuyauterie et étude de Picardie (STEP), créée en 2002 à Le Nouvion-en-Thiérache, a été rachetée en 2012 par Christian Brethon. Pascal Houdas, actuel directeur commercial et responsable du site, a rejoint l’entreprise de chaudronnerie industrielle en 2014.
L’entreprise travaille exclusivement dans le secteur de l’industrie. Elle est spécialisée dans la maintenance industrielle et intervient principalement « dans les usines pour effectuer la maintenance en tuyauterie (usure et process) et de machines ». De fait, l’activité principale consiste en de la maintenance d’usine et des réseaux de fluides, tous types de tuyauteries d’usine confondus. Elle s’occupe aussi de chaudronnerie industrielle, c’està-dire la fabrication de réservoirs, cuves, vis d’Archimède ou châssis. Enfin, la STEP réalise aussi des travaux à neuf dans les usines, « notamment la pose et le raccordement des nouvelles machines ».
Un secteur à fort potentiel Pascal Houdas a longtemps évolué dans le secteur en Dordogne et il considère la Picardie comme « une région dynamique, dans laquelle l’industrie est bien présente et a un fort potentiel ». La situation s’est fortement améliorée. Selon le directeur commercial, il y a un « bon frémissement pour l’année 2016 au niveau de l’activité », aussi bien au niveau des appels d’offres que des commandes. Concernant la concurrence, Pascal Houdas l’affirme, dès qu’il s’agit d’un gros marché (à partir de 200 000 euros), « ça devient difficile, car on a parfois du mal à rivaliser avec les grosses sociétés du secteur qui font appel aux travailleurs détachés ». La STEP, quant à elle, n’a recourt qu’à des salariés locaux. Elle arrive à tirer son épingle du jeu grâce au service fourni, à la qualité de ses travaux et surtout sa réactivité : « On sait répondre aux demandes urgentes de nos clients, que l’on côtoie tout au long de l’année ». L’entreprise est composée d’une vingtaine de salariés et se porte bien. Son chiffre d’affaires, qui oscillait en 2015 entre 2 millions et 2,2 millions d’euros, continue sa progression cette année. Celui-ci se décompose de la manière suivante : 40% maintenance d’usine, 30% travaux neufs, 30% chaudronnerie industrielle. En outre, la STEP a procédé à quatre nouvelles embauches entre fin 2015 et début 2016. Les projets et perspectives de l’entreprise sont de mettre en place une cabine de microbillage, afin de « rendre plus propre » la finition des pièces en inox, et d’investir dans les nouvelles technologies, notamment via l’acquisition d’une machine à soudure orbitale « qui permettra de souder la tuyauterie automatiquement et donnera une finition impeccable ». Le directeur commercial précise par ailleurs que le secteur de la chaudronnerie-tuyauterie manque cruellement de personnel. En effet, « les anciens ne sont pas remplacés, on cherche désespérément à recruter des jeunes en alternance », conclut-il.
Camille SCHAUB