La ministre et les jeunes pour la planète à Amiens
Emmanuelle Wargon, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, est venue participer au Forum des ressources pour l'éducation au développement durable (Foreed) fin janvier au l'UPJV et à l'atelier Canopé, rue Saint-Leu à Amiens.
De très nombreux lycéens issus des académies françaises dont les Dom-Tom sont venus présenter leurs travaux d’élus du Conseil national de la vie lycéenne en matière de développement durable. Les éco-délégués ont détaillé leurs actions très concrètes sur les questions de protection de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique. Tous participaient vendredi 31 janvier au Foreed. Il réunit tous les ans les communautés éducatives de la jeunesse, des scientifiques, ainsi que la société civile, qui accompagnent la mobilisation et l’engagement de tous, afin de s’inscrire dans l’horizon de l’Agenda 2030 des 17 objectifs de développement durable. Un rendez-vous amiénois qui a réuni 400 participants. Ils sont délégués, enseignants et inspecteurs venus de toute la France. L’objectif est d’inciter et de former les jeunes aux grands enjeux environnementaux de demain. Devant la secrétaire d’État à la Transition écologique, Emmanuelle Wargon, Édouard Geffray, le directeur général de l’enseignement scolaire, Stéphanie Dameron, la rectrice de l’académie d’Amiens, Christophe Brunelle, délégué national à la vie lycéenne et Samuel Cazenave, haut fonctionnaire au développement durable au ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, les élèves éco-délégués ont énoncé leurs propositions en faveur de l’environnement : tri des déchets dans les restaurants scolaires, compostage, ruche au lycée, éco-gourdes, journée verte, déplacements doux…
“il n’est pas besoin de réinventer mais de protéger la planète par des éco-gestes”
Des jeunes éco-responsables
Seedorf Manuel, 17 ans, en classe de première au lycée de Creil dans l’Oise est un des deux éco-délégués de l’académie d’Amiens. « Avant d’être élu, l’écologie était très théorique. Aujourd’hui, tout cela devient très concret. On peut par exemple utiliser un moteur de recherche qui utilise les revenus publicitaires pour financer le reboisement. L’utopie devient réalité. Notre avenir en dépend. » La secrétaire d’État souhaite, comme Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, que l’écologie fasse partie intégrante des programmes, que les bâtiments scolaires soient aux normes et rénovés. « Vous avez raison, il n’est pas besoin de réinventer mais de protéger la planète par des éco-gestes, par un outil national collaboratif, des appels à projets et un questionnement sur le budget à allouer. C’est la mobilisation de ces jeunes et de tous qui fait qu’il se passe quelque chose et que les adultes prennent leurs responsabilités. Il s’agit bel et bien d’un combat à gagner ensemble que ce soit pour la protection de l’eau, de l’économie circulaire, des mobilités douces, de la biodiversité ou des énergies renouvelables », résumait la secrétaire d’État pour qui l’objectif est d’apporter des réponses à la hauteur des risques et des enjeux environnementaux en formant des jeunes à être les acteurs des transitions sociales, écologiques, économiques et civiques. Avec 358 établissements désormais labélisés, Emmanuelle Wargon a vivement félicité l’engagement des élèves de l’académie pour ces multiples projets en faveur du développement durable. Des milliers d’éco-délégués prêts à agir pour la planète.