Talan, une entreprise à l’écoute de ses clients et du territoire

« Il n’est pas question pour nous de proposer de la technologie pour de la technologie : il faut que tout cela ait du sens. Nous ne nous voyons d’ailleurs pas comme un prestataire mais comme un partenaire de nos clients », détaille Sarah Louvet, en charge du Pôle digital et Manager Hauts-de-France au sein de Talan, un groupe qui rassemble quelque 3 300 collaborateurs à travers le monde. Avec des équipes à Lille et Amiens, l’entreprise offre une pluralité de profils et de compétences aussi bien techniques que managériales permettant à la structure de répondre au plus juste aux sollicitations de ses clients.

À l’écoute des besoins clients

« Nous accompagnons les entreprises dans leur transformation numérique mais aussi managériale. Nous souhaitons mettre les technologies au service des métiers de nos clients. Pour cela, nous portons une attention particulière à l’expression de besoins, ce qui passe notamment par beaucoup d’échanges et d’écoute », résume Sarah Louvet. Une philosophie qui séduit de nombreux acteurs, privés comme publics.

D’ailleurs, le bureau amiénois, qui compte aujourd’hui une trentaine de collaborateurs est constamment ou presque à la recherche de nouveaux talents. « Nous cherchons avant tout des gens motivés, curieux. Nous sommes plus attachés aux soft skills qu’aux compétences métiers : celles-ci peuvent s’acquérir. Nous avons d’ailleurs une académie en interne pour accompagner nos salariés dans leur montée en compétence », souligne Sarah Louvet.

Également très attaché à son territoire, le bureau amiénois de Talan a décidé de s’impliquer dans l’écosystème local en intégrant par exemple l’association Agro-Sphère ou Amiens Cluster. « Nous sommes toujours à l’écoute de ce qu’il se passe sur le territoire », explique Sarah Louvet.

Se sentir utile

Alors, lorsque l’agence amiénoise de Talan apprend que le CHU est à la recherche de partenaires pour concrétiser un projet d’application permettant de faciliter le travail des praticiens hospitaliers francophones, l’équipe met tout en œuvre pour remporter la consultation. « Nous étions en pleine période Covid et impuissants comme tout le monde. Là, nous avions l’occasion de nous rendre utiles ; notre travail avait plus que jamais un sens », se souvient Sarah Louvet.

Au moment où Talan rejoint l’aventure SDRAapps, les médecins réanimateurs porteurs du projets, Clément Brault et Yoann Zerbib, ont déjà élaboré une première version de leur application qui a vocation à faciliter la prise en charge de patients atteints d’un syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA), que l’on retrouve dans la forme la plus grave de la Covid-19. « Nous avons beaucoup travaillé sur l’ergonomie et le parcours utilisateurs pour rendre cet outil très pratique. Tout s’est fait à distance, c’était très particulier, mais il y a eu beaucoup d’émulation et une réelle solidarité sur ce projet qui a été réalisé en un temps record », salue Sarah Louvet.

Également financée par la Région et l’ARS, SDRAapps qui aide à optimiser les réglages d’un respirateur pour mieux oxygéner les patients a rencontré un véritable succès : les 5 premiers jours elle a été téléchargée 1 800 fois. Une expérience forte qui a donné à toute l’équipe l'occasion de s’intéresser un peu plus à l’écosystème médical.