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Quinze millions d’euros pour un meilleur accueil des personnes âgées

Le chantier doit être terminé pour janvier prochain. A cette date, les premiers résidents de la nouvelle aile de l’hôpital Saint-Joseph seront accueillis. L’hôpital de Compiègne réalise une extension de plus de 5 000 m² réservée aux personnes âgées. Associés au centre gériatrique Fournier-Sarlovèze, les lieux s’étendront sur plus de 15 000 m² et seront consacrés à l’accueil de près de 325 personnes âgées.

Quinze millions d’euros pour un meilleur accueil des personnes âgées
Brigitte Duval assure que les travaux sont parfaitement dans les temps et que tout aura pris définitivement forme pour janvier prochain.

Brigitte Duval assure que les travaux sont parfaitement dans les temps et que tout aura pris définitivement forme pour janvier prochain.

Le chantier est déjà bien avancé. Un nouveau bâtiment a vu le jour et d’autres sont en pleine rénovation. Au plus fort des travaux, près d’une centaine d’ouvriers de tous les corps d’état se succèdent sur les lieux. Pour les 240 résidents du centre gériatrique Fournier-Sarlovèze, ce chantier conséquent ne change rien à leur vie. Cela concerne la réhabilitation de l’aile Saint-Joseph, qui doit être inaugurée dès janvier 2013, pour accueillir aussi tôt que possible plus de 75 résidents supplémentaires. « Le site est entièrement dédié à la prise en charge des personnes âgées », explique Brigitte Duval, directrice de l’hôpital de Compiègne dont dépend l’établissement.

Cette extension, au coût de 15 millions d’euros et financée par le conseil général de l’Oise, l’ARS et la Drac, permettra la création de nouveaux espaces. « Depuis 1995, il restait un lieu en jachère. Il y avait un projet pour le rénover et lui redonner une nouvelle vie », poursuit-elle. La direction a dû composer avec quelques difficultés concernant l’ancienne chapelle, bâtiment classé et qu’il faut plus que respecter au cours de la réhabilitation. La Direction régionale des affaires culturelles (Drac) a imposé un cahier des charges strict, comme la pose de fenêtres en bois, tout en allouant une subvention de 2 millions d’euros. Après cette rénovation, l’ancienne chapelle servira de centre de formation et accueillera séminaires ou autres colloques. « Nous la louerons à toute personne qui le voudra », précise-t-elle. Dans une des extensions sorties de terre, la direction a choisi d’y placer, dans une partie, le centre d’action médico-social précoce, lieu consacré aux enfants de 0 à 6 ans. Le centre déjà existant s’avère exigu pour accueillir les quelque 250 enfants handicapés du département. Une partie de ce même espace servira aussi de restaurant pour le personnel du centre gériatrique ainsi que pour les étudiants de l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) de l’hôpital de Compiègne.

Offrir un maximum de confort

La principale composante sera l’édifice pouvant accueillir 75 personnes âgées supplémentaires. « Il est fait de petites unités de 15 lits pour retrouver un aspect plus familial », détaille la directrice de l’établissement. Les chambres, qui seront toutes meublées, offriront un espace entre 12 et 15 m² aux futurs pensionnaires. Dans cette partie du chantier, les travaux sont déjà bien avancés. La plupart des équipements sont déjà installés et permettent de se rendre compte de l’état d’avancement des travaux. Pour offrir un maximum de confort, la direction a planché sur l’ajout de plusieurs services et espaces supplémentaires. Un pôle d’activités et de soins adaptés pour les personnes souffrant de troubles du comportement est destiné à accueillir environ 35 résidents. « Il n’y a qu’un seul bémol, nous n’accueillons que 35 résidents présentant des troubles cognitifs ou souffrant de démence », avoue Brigitte Duval. Ces résidents bénéficieront d’un espace clos dans lequel ils pourront se promener à leur guise via l’espace Snoezelen. Un jardin intérieur des sens va aussi être aménagé dans la cour de l’ancienne chapelle, élaboré tout en respectant l’architecture de ces bâtiments anciens. Une cuisine thérapeutique est aussi prévue pour la mise en place d’ateliers pratiques et le maintien de l’autonomie.