Plasthylen mise sur le savoir-faire de ses femmes et de ses hommes
S ’il n’y a pas de recette miracle pour remettre sur pied une entreprise défaillante, Michel Cochet a lui trouvé la sienne pour redresser la société isarienne Résithène, qu’il a reprise en 2000 et rebaptisée Plasthylen.
À l’époque chef d’entreprise en région parisienne dans le négoce, Michel Cochet avait envie de changement, une nouvelle orientation motivée par « l’envie de fabriquer ». Ce sera chose faite avec la reprise de Résithène, alors basée à Gilocourt. L’entreprise change de nom et devient Plasthylen, mais demeure spécialisée dans la transformation et la fabrication d’emballages plastiques et de sacs poubelles – pour collectivités et industriels – redémarre alors son activité avec 13 des salariés qui y travaillaient. « Le savoir-faire des salariés était pour moi primordial pour relancer la société. Il n’existe pas d’école pour les táches que nous effectuons, il faut miser sur les compétences humaines pour savoir se servir correctement des machines, qui demandent des réglages précis », explique le dirigeant qui a toujours eu à coeur de valoriser ses équipes. Chez Plasthylen, c’est donc la formation en interne qui prime, avec un accompagnement des nouvelles recrues de deux ans par un «ancien».
Développement
« Les débuts n’ont pas été simples, avoue Michel Cochet. Nous sortions 200 tonnes par mois. » Aujourd’hui, l’entreprise produit 500 000 sacs par jour, 10 000 000 par mois et compte 40 personnes, qui pour certains travaillaient dans l’entreprise avant le plan social. Face au développement de l’activité, et en raison de locaux obsolètes, Michel Cochet décide en 2005 de déménager non loin de Gillocourt, à Crépy-en-Valois. La Caisse d’Epargne Picardie l’a accompagné pour le financement de ce nouveau bâtiment de 4 000 m² (contre 1 500 m² pour le précédent). « Nous avons également renouvelé notre parc machines, soit un investissement global de plus de 10 millions d’euros », complète le chef d’entreprise.