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Stratégie

A Friville-Escarbotin, Ocido espère s’agrandir rapidement

À Friville-Escarbotin, Ocido est spécialisée dans le prétraitement des eaux pluviales. Elle a été rachetée par une entreprise de l’Eure qui espère percevoir des aides de l’État en assurer le développement.

Ocido, une entreprise vouée à doubler sa surface.
Ocido, une entreprise vouée à doubler sa surface.

Depuis 20 ans, Ocido, 19 salariés, conçoit, fabrique et commercialise une gamme complète de produits tels que des séparateurs hydrocarbures, des décanteurs particulaires lamellaires, des régulateurs de débit et des séparateurs à graisses à Friville-Escarbotin. Pour résumer, son activité principale est le prétraitement des eaux pluviales. En début d’année 2020, ACO France basée à Notre-Dame-de-l’Isle dans l’Eure a racheté la société familiale.

Une offre plurielle

Historiquement, ACO France, 140 salariés, appartenant à un groupe allemand, est très présent au niveau de la collecte des eaux pluviales avec l’ensemble de ses systèmes de caniveaux. Elle intervient en France, Espagne, Portugal, Afrique francophone, Amérique du sud… 

Grâce à la pluralité de son offre, ACO propose une expertise pour intervenir sur l’ensemble du cycle de l’eau. En effet, chaque solution de la chaîne ACO permet de collecter, prétraiter, stocker et restituer les eaux de surface.

L’expertise d’Ocido va lui permettre de pénétrer plus rapidement le segment du traitement des eaux pluviales et leur régulation avec une gamme de produits plus performants et innovants. Dans les deux cas, les clients de ces sociétés sont des entreprises de Travaux publics. Ocido intervient essentiellement sur le marché français et réalise un peu d’export, activité en devenir.

Investir pour moderniser l'outil de production

En effet, de grandes ambitions sont espérées pour Ocido. La société s’étend pour le moment sur 6 600 m². La direction espère rapidement doubler la surface et créer à court terme 16 emplois si elle parvient à obtenir une aide 800 000 euros dans le cadre du Plan France relance, sur un projet estimé entre 1,4 et 1,8 million d’euros. 

Il repose notamment sur des investissements permettant à l’entreprise d’acquérir un nouveau process de rotomoulage, d’augmenter ses capacités de fabrication et d’assemblage et de moderniser l’outil de production. La modernisation de l’outil de production s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue de la préservation de santé et sécurité des opérateurs.

Pour cela, elle a reçu la visite de Philippe Fournier-Montgieux, sous-préfet d’Abbeville, de Fabrice Neveu, sous-préfet de la Somme chargé du Plan de relance, de Jean-Claude Ester, chargé de développement de l’emploi et territoires de la Direccte, de Patricia Poupart, conseillère régionale de la région Hauts-de-France et de Laurence Lebegue, de la CCI Littoral Hauts-de-France, conseillère en entreprises à l’agence d’Abbeville :

« Nous avons ressenti beaucoup d’intérêt pour nos métiers, résume François Desebbe, directeur général d’ACO France, également Gérant de SEES Ocido. Si on ne touche pas de subvention, on ne comprend pas. Mais si nous ne sommes pas retenus, le projet prendra plus de temps car nous manquons de visibilité et devons commencer à faire face à une crise d’approvisionnement des matières premières. »

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De nouveaux marchés à l’export sont espérés.