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Le machinisme agricole en Picardie : un secteur poids lourd

À l’occasion de la seconde édition du Printemps de l’agriculture organisée par le conseil régional, un Mardi de l’économie était consacré début juin à Beauvais au machinisme agricole. En présence des poids lourds locaux du secteur.

Le journaliste Guillaume Roussange recevait Alain Savary, Xavier Arruego, Sylvain Carpentier et Benoît Egon autour du thème du machinisme agricole.
Le journaliste Guillaume Roussange recevait Alain Savary, Xavier Arruego, Sylvain Carpentier et Benoît Egon autour du thème du machinisme agricole.
Le journaliste Guillaume Roussange recevait Alain Savary, Xavier Arruego, Sylvain Carpentier et Benoît Egon autour du thème du machinisme agricole.

Le journaliste Guillaume Roussange recevait Alain Savary, Xavier Arruego, Sylvain Carpentier et Benoît Egon autour du thème du machinisme agricole.

Un maître mot : l’innovation. Pour les représentants des entreprises de machinisme agricole invitées au Mardi de l’Economie, c’est bien tout l’enjeu du secteur que d’aller toujours plus loin en matière de technologie. Accueilli par l’instigateur de ces rendez-vous bimestriels, le journaliste indépendant Guillaume Roussange, un public nombreux était venu assister à la présentation, notamment Philippe Choquet, le directeur de l’institut polytechnique LaSalle Beauvais qui Tmuvre activement en faveur de l’innovation au bénéfice du monde agricole.

Un marché au top

« L’année 2013 a été exceptionnelle pour le machinisme agricole en France, avec un chiffre d’affaires jusque-là inégalé de 6 milliards d’euros », indiquait en préambule Alain Savary, directeur général d’Axema, l’union des industriels de l’agro-équipement. L’organisation professionnelle regroupe environ 250 industriels du secteur, qui présente une forte disparité de taille des entreprises : « Cela va des groupes internationaux aux petites structures nationales voire locales, avec une grande capacité de créations due à l’innovation technique », affirmait Alain Savary. Et c’est bien ces différentes tailles d’entreprises qui étaient illustrées avec les trois autres invités de ce rendez-vous, des représentants de AGCO Massey-Fergusson, du groupe Isagri et de la PME familiale Dangreville.

Centre d’excellence mondial

À tout seigneur, tout honneur, c’est d’abord AGCO Massey Fergusson qui s’exprimait par la voix de son directeur de la communication Xavier Arruego : « L’unité de Beauvais, c’est le centre d’excellence mondial de la marque, tant en recherche et développement qu’en production. Sur les 2 500 salariés du site, 300 ingénieurs d’études conçoivent le tracteur de demain, notamment en matière d’électronique embarquée et de solutions de guidage automatique. » L’innovation est également au cTmur de l’activité de Dangreville, une entreprise centenaire basée près de Poix-de-Picardie (Somme), et dirigée par la quatrième génération, Emmanuel et Sylvain Carpentier : « évidemment, nous n’avons que trois ingénieurs d’études sur notre effectif global de 47 collaborateurs, mais nos efforts commencent à être reconnus : nous avons été récompensés en 2011 pour un système de régulation d’épandage et en 2013, au salon international du machinisme agricole (SIMA) à Paris, pour une innovation en matière de sécurité », se félicitait Sylvain Carpentier, se qualifiant de « Petit Poucet du circuit ».

Objectif export

Mais l’innovation n’est pas seulement technologique, comme en témoigne Benoît Egon, responsable marketing de NGPA, la division médias du groupe beauvaisien Isagri : « Parallèlement à son activité de logiciels, ISAGRI a développé une activité médias qui totalise aujourd’hui 190 000 abonnés. L’ensemble de nos titres comporte une rubrique petites annonces, puisque 20% du chiffre d’affaires de la vente de matériel agricole résulte de la vente d’occasion. Nous assurons le remarketing des produits, autant avec les annonces papier qu’en créant des sites internet comme terrenet-occasion qui propose jusqu’à 85 000 matériels. Y compris à l’export, grâce à nos partenariats avec 14 groupes de presse européens ». Car comme le soulignait Guillaume Roussange, c’est bien le déploiement à l’export qui permettra au secteur de continuer à croître.