LAURENT DEGROOTE RECONDUIT À LA PRÉSIDENCE
C’est dans une configuration totalement Hauts-de-France de 170 conseillers, que le Conseil économique, social et environnemental régional a renouvelé sa confiance à Laurent Degroote pour conduire la mandature 2018-2023.
Le 11 janvier 2018, les 170 conseillers du Ceser de la région Hauts-de-France se sont retrouvés dans l’hémicycle du siège de Région à Lille, pour la séance d’installation de leur nouvelle assemblée dont le mandat couvre la période 2018-2023. C’est le président sortant et seul candidat à la fonction, membre du premier collège (représentants des entreprises et activités professionnelles non salariés, organismes consulaires), Laurent Degroote, 65 ans, qui a été élu président par 147 voix pour, onze contre et quatre abstentions. Ses quatre premiers vice-présidents sont Jean-Baptiste Konieczny, 58 ans, membre du deuxième collège (représentants des organisations syndicales représentatives des salariés), désigné par l’Union régionale FO, et Stéphanie Depraetere, 44 ans, directrice de la Scop CEFF à Compiègne, membre du quatrième collège (personnes qui, en raison de leur qualité ou de leur activité, concourent au développement de la région). Ont aussi été élus les 16 vice-présidents de l’assemblée ainsi que les autres membres du bureau. Après avoir présidé le 20 décembre 2017 une matinée dédiée au bilan de la mandature 2016-2017 et avant de repartir pour un mandat de six ans, Laurent Degroote a présenté son projet à une assemblée renouvelée à hauteur de 52% de ses membres. Un projet dont l’ambition est de « donner au Ceser un rôle de premier plan dans les Hauts-de-France en tant que pivot de la démocratie régionale, c’està-dire l’intermédiaire incontournable entre les politiques et le citoyen, et d’être moteur du changement, c’est-à-dire être force de propositions innovantes, originales, concrètes et anticipatrices. Il nous faut oser pour être entraînant dans la région ».
DE NOMBREUX PROJETS
Pour réaliser cette ambition, Laurent Degroote a proposé plusieurs axes de travail : le traitement impératif de l’emploi, du numérique et des territoires, l’amélioration de la lisibilité et de la visibilité de l’institution, une dé- marche systématique d’efficacité et d’utilité pour les propositions du Conseil, la mise en place de huit commissions dont les thématiques illustrent les orientations qu’il entend prioriser : formation professionnelle et dialogue social, les métiers de demain, la place des femmes dans la vie associative, Europe, International et Transfrontalier, évaluation des politiques publiques, citoyenneté–relations avec les conseils de développement, suivi des travaux du CESER. Une organisation à laquelle il a fait ajouter une section portant sur la démarche prospective “Quelle région voulons-nous en 2040?”. « Nous sommes là pour susciter la réflexion et formuler des propositions aux politiques, pour créer les conditions d’un dialogue (…), pour que chacun écoute l’autre au-delà de toute idéologie, de tout parti pris… »