La Stag, des compétences au service du territoire
c’est devenu un sacro-saint rituel, une fois un chantier achevé, la Stag appose sa griffe, l’emblème de la société. Un sceau emblématique enraciné depuis octobre sur le sol du parvis de l’hôtel de ville de corbie, réaménagement pour lequel la ville a été récompensée par les Rubans du patrimoine décernés par la Fédération française du bâtiment.
Le concours distingue des communes qui réalisent des opérations de rénovation ou de mise en valeur de leur patrimoine bâti. En l’espèce, il s’agissait de valoriser et rendre accessible le château érigé en 1862 qu’occupe depuis les années 1930 la mairie de Corbie, une réflexion amorcée par la municipalité dès 2012. Au programme : création d’un parvis minéral, ravalement des façades, nouvelle mise en lumière, réaménagement du parc et augmentation des places de stationnement. Et ce n’est pas un hasard si la Stag (groupe Lhotellier Ikos) dirigée de Villers-Bretonneux par Jean-Luc Denet, à la tête d’une équipe de 100 personnes, a participé à la réalisation de cette opération de 1 439 11 euros. L’entreprise mise sur l’excellence et la qualité, et s’est associée à un groupement d’entreprises conjointes et locales pour participer à ce chantier, en s’occupant plus particulièrement de l’exécution des abords de la mairie (Voirie et réseaux divers-VRD). Si la Stag tient à mettre en avant ces travaux en particulier, c’est parce qu’ils illustrent ses valeurs, celles d’un groupe « ancré dans son territoire, proche de ses clients », assure le directeur territorial qui gère l’Amiénois. Le rayon d’action de la Stag s’étend plus largement à l’est du département, à Noyon et Compiègne dans l’Osie, et couvre aussi le département de l’Aisne. « Nous disposons également de deux outils à proximité, avec la plate-forme multimatériaux d’Argoeuvres, qui dispose d’une centrale produisant des graves (des granulats), ce site est également une plate-forme de recyclage des déblais de chantier ainsi qu’une plate-forme de vente de matériaux. Et à Villers-Bretonneux se trouve la centrale d’enrobage EVDS, avec une capacité annuelle de 120 000 tonnes », précise-t-il.
Territoires et diversité
S’il revendique son attachement aux régions – le Nord- Pas-de-Calais, la Picardie et la Normandie – le groupe Lhotellier Ikos dirigé depuis 2004 par l’arrière-petit-fils du fondateur, Paul Lhotellier, n’en est pas moins présent à l’étranger, notamment au Canada, à Montréal, et en Inde (depuis 2013). Un marché sur lequel il développe la méthanisation. « Notre force, c’est d’appartenir depuis 2003 à un groupe indépendant avec des antennes régionales, et c’est également la diversification des métiers, avec les travaux publics, branche à laquelle la Stag appartient, l’eau, le bâtiment, la collecte, et la 4D (pour dépollution, désamiantage, déconstruction et déplombage). Ce qui nous permet d’offrir des solutions globales à nos clients, tant privés que publics, pour répondre à l’ensemble de leurs besoins, ils disposent par ailleurs d’un unique interlocuteur », analyse Jean-Luc Denet.
Cette diversité des compétences permet à la Stag de se positionner sur des chantiers de tailles variées – réhabilitation d’une école maternelle à Longueau, aménagement de la Zac cathédrale à Amiens, réalisation de la station d’épuration en filtres plantés de roseaux à Proyart, en partenariat avec d’autres entreprises du groupe. « Tous les métiers du groupe sont disponibles sur l’ensemble des territoires, c’est un atout supplémentaire », estime Jean-Luc Denet.
La Stag, c’est :
– 100 personnes.
– Un chiffre d’affaires d’environ 15 millions d’euros.
– Onze équipes de travaux.
– Un parc machines de 25 engins et dix camions.