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La SIP rencontre de la presse

Le jeudi 20 mars 2014, la Société immobilière picarde (SIP) conviait la presse. L’occasion pour elle de rappeler ses missions et ses objectifs mais également de revenir sur les différentes actions menées ces dernières années et finalisées en 2014.

La SIP : premier bailleur social picard en terme de qualité de service en 2011.
La SIP : premier bailleur social picard en terme de qualité de service en 2011.

 

La SIP : premier bailleur social picard en terme de qualité de service en 2011.

La SIP : premier bailleur social picard en terme de qualité de service en 2011.

Nous avons tenu à organiser cette rencontre pour améliorer nos relations avec les médias », déclare Bernard Chatain président de la SIP. Le bailleur social a en effet récemment fait l’objet de différents articles de presse révélant certains griefs de locataires. Sur ce sujet, le président répond : « Nous essayons de faire notre métier de la meilleure manière et entretenons une neutralité politique totale rendue possible grâce notre statut juridique ». Second bailleur social en terme de patrimoine, la SIP est une société de droit privé. « Il s’agit d’une entreprise sociale pour l’habitat, rappelle Alain Herreng, directeur de la SIP. Depuis 2009, une nouvelle stratégie de développement s’est mise en place avec un redéploiement vers la réhabilitation de notre parc immobilier ».

Une politique d’habitat durable
Dans sa politique de réhabilitation comme de construction neuve, la SIP a tenu a intégrer des préoccupations environnementales. « L’image du logement social encore aujourd’hui est assez mauvaise, déclare Bernard Chatain. Or, nous produisons des choses plus qualitatives que ce que font les promoteurs privés car nous avons l’obligation de construire en respectant toutes les normes alors que nous avons un temps administratif beaucoup plus long ». Sur la ZUS du quartier Étouvie, deux orientations majeures ont été prises. Afin de proposer une solution de chauffage économique et écologique, la SIP a fait le pari de construire une chaufferie biomasse. Le projet porté par Cofely devrait permettre d’alimenter 3 000 logements d’ici à juillet 2014. Enfin, en complément du réseau de chaleur, la SIP a lancé en 2012, la première tranche de travaux de réhabilitation (pour cinq ans) de 650 logements sur le secteur Nord-Ouest d’Étouvie. « Il s’agit d’une réhabilitation technique mais également thermique par l’isolation de l’extérieur du cadre bâti, indique Vincent Daix, directeur de l’habitat. Nous devrions obtenir à l’issue de ces réhabilitations, des bâtiments à la performance énergétique identique à des logements neufs de 2011 ». Les travaux de réhabilitation et de sécurisation des Coursives, désormais La Résidence du Pays d’Auge, se sont quant à eux achevés à l’été 2013. L’avenir de la galerie commerciale, dont la SIP n’est pas propriétaire, reste cependant incertaine, même si l’on parle d’un futur pôle administratif. Plus largement, en matière de construction neuve, le patrimoine de la SIP a cru de 200 logements par an en quatre ans. « Nous produisons en moyenne une construction neuve pour trois logements réhabilités », souligne Christophe Mariette, directeur Patrimoine.

Satisfaction et services aux locataires
Cette politique de réhabilitation a permis selon la SIP de faire baisser les charges locatives. « Il faut savoir que la SIP est l’organisme entre tous les bailleurs sociaux qui augmente le moins ses loyers en Picardie », souligne Alain Herreng. Une attention qui semble ravir les locataires qui lors de l’enquête régionale triennale de 2011, se disaient à 89% satisfaits de leurs logements.