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La littérature érotique s’implante à Saint-Quentin

Créée au début de l’année, la maison d’édition de la Marquise Maïna n’était au départ qu’une association. Elle devient désormais une entreprise. Trois associés, dont l’écrivain Maïna Lecherbonnier, sont à l’origine de ce projet qui met en avant la littérature érotique.

Marquise Maïna, future SARL dont les statuts sont en cours de finalisation, deux livres sont déjà sortis et deux autres sont encore en préparation. « Nous avons bien assuré pendant une saison », se félicite Eric Marcellin, l’un des trois associés dans cette aventure romanesque. Avant de se lancer dans le monde de l’entreprise proprement dit, la maison d’édition était encore une association, créée il y a peu. Ouvrir un marché plus vaste Au début de l’année, Eric Marcellin, Maïna Lecherbonnier et Jérôme Martinez, futur gérant de la Sarl, se sont lancés dans cette aventure en créant une association. Grâce à cela, durant près d’un an, ils ont fait la promotion de la future maison d’édition. Un site internet, le blog de l’écrivain, une participation à la rédaction de nouvelles dans l’édition saint-quentinoise du Courrier picard ont concouru à mieux faire connaître un genre littéraire négligé et mal connu. « Au départ, c’est une vraie niche », assure d’ailleurs Maïna Lecherbonnier, déjà auteur d’une vingtaine de livres sur le thème de l’érotisme. Après avoir conquis ce premier marché, « cela ouvre une nouvelle vague, un marché plus vaste. Les gens parlent d’érotisme sans le connaître », poursuit-elle. L’objectif est, en quelque sorte, de démocratiser ce style littéraire. Produire des livres et des vidéos sur ce genre sont au programme des prochains mois. Pour parvenir à cette reconnaissance, les trois associés utilisent chacun leurs compétences. Si Maïna Lecherbonnier a fait de cette littérature sa spécialité, Eric Marcellin possède, lui, un parcours de développeur de projet. Ancien responsable notamment de l’Agence de développement de l’Aisne, il a un réseau dans le département et la région pour accélérer la croissance de la future entreprise d’édition. Vient enfin Jérôme Martinez, issu de la finance pure et ancien directeur d’un fonds d’investissement sur Paris, spécialisé avant tout dans les projets d’infrastructures. Outre un apport en fonds propre, les trois associés recherchent désormais des partenaires qui n’auront pas froid aux yeux. Si les partenaires privés ne sont pas encore ciblés, tous les outils sont déjà en place pour assurer la reconnaissance de tout ce travail de communication préalablement exécuté. « Il faut toujours être présent, surtout ne pas être oublié », constate Jérôme Martinez. Développer l’image de la ville Pour cela, outre la mise en avant du site internet, une présence sur les réseaux sociaux est assurée quotidiennement, ainsi que sur les différents médias. « Nous maîtrisons l’aspect national en presse. Nous avons de bonnes entrées », souligne Maïna Lecherbonnier, familière des plateaux de télévision. En outre, cette implantation à Saint-Quentin les a amenés à créer à la fois de l’animation et aussi de l’activité économique : les livres sont imprimés dans la ville par exemple. D’autres projets sont amenés à se développer sur la ville, en premier lieu un futur salon de l’érotisme. Des applications pour smartphone devraient aussi voir le jour. « Cela peut permettre à des gens de travailler avec nous et se faire connaître », indique Eric Marcellin. Installée en province, la maison d’édition doit servir à développer autrement l’image de la ville et de la région. Mathieu Lienard Maïna Lecherbonnier est déjà auteur de deux livres pour les éditions de la Marquise Maïna. Deux autres sont prévus.
Marquise Maïna, future SARL dont les statuts sont en cours de finalisation, deux livres sont déjà sortis et deux autres sont encore en préparation. « Nous avons bien assuré pendant une saison », se félicite Eric Marcellin, l’un des trois associés dans cette aventure romanesque. Avant de se lancer dans le monde de l’entreprise proprement dit, la maison d’édition était encore une association, créée il y a peu. Ouvrir un marché plus vaste Au début de l’année, Eric Marcellin, Maïna Lecherbonnier et Jérôme Martinez, futur gérant de la Sarl, se sont lancés dans cette aventure en créant une association. Grâce à cela, durant près d’un an, ils ont fait la promotion de la future maison d’édition. Un site internet, le blog de l’écrivain, une participation à la rédaction de nouvelles dans l’édition saint-quentinoise du Courrier picard ont concouru à mieux faire connaître un genre littéraire négligé et mal connu. « Au départ, c’est une vraie niche », assure d’ailleurs Maïna Lecherbonnier, déjà auteur d’une vingtaine de livres sur le thème de l’érotisme. Après avoir conquis ce premier marché, « cela ouvre une nouvelle vague, un marché plus vaste. Les gens parlent d’érotisme sans le connaître », poursuit-elle. L’objectif est, en quelque sorte, de démocratiser ce style littéraire. Produire des livres et des vidéos sur ce genre sont au programme des prochains mois. Pour parvenir à cette reconnaissance, les trois associés utilisent chacun leurs compétences. Si Maïna Lecherbonnier a fait de cette littérature sa spécialité, Eric Marcellin possède, lui, un parcours de développeur de projet. Ancien responsable notamment de l’Agence de développement de l’Aisne, il a un réseau dans le département et la région pour accélérer la croissance de la future entreprise d’édition. Vient enfin Jérôme Martinez, issu de la finance pure et ancien directeur d’un fonds d’investissement sur Paris, spécialisé avant tout dans les projets d’infrastructures. Outre un apport en fonds propre, les trois associés recherchent désormais des partenaires qui n’auront pas froid aux yeux. Si les partenaires privés ne sont pas encore ciblés, tous les outils sont déjà en place pour assurer la reconnaissance de tout ce travail de communication préalablement exécuté. « Il faut toujours être présent, surtout ne pas être oublié », constate Jérôme Martinez. Développer l’image de la ville Pour cela, outre la mise en avant du site internet, une présence sur les réseaux sociaux est assurée quotidiennement, ainsi que sur les différents médias. « Nous maîtrisons l’aspect national en presse. Nous avons de bonnes entrées », souligne Maïna Lecherbonnier, familière des plateaux de télévision. En outre, cette implantation à Saint-Quentin les a amenés à créer à la fois de l’animation et aussi de l’activité économique : les livres sont imprimés dans la ville par exemple. D’autres projets sont amenés à se développer sur la ville, en premier lieu un futur salon de l’érotisme. Des applications pour smartphone devraient aussi voir le jour. « Cela peut permettre à des gens de travailler avec nous et se faire connaître », indique Eric Marcellin. Installée en province, la maison d’édition doit servir à développer autrement l’image de la ville et de la région. Mathieu Lienard Maïna Lecherbonnier est déjà auteur de deux livres pour les éditions de la Marquise Maïna. Deux autres sont prévus.

 

Maïna Lecherbonnier est déjà auteur de deux livres pour les éditions de la Marquise Maïna. Deux autres sont prévus.

Maïna Lecherbonnier est déjà auteur de deux livres pour les éditions de la Marquise Maïna. Deux autres sont prévus.

La future entreprise s’appuie avant tout sur un nom, celui de la Marquise Maïna. De marquise, il n’y a point. Maïna Lecherbonnier est avant tout écrivain. Spécialisée dans les romans érotiques, elle caractérise la maison d’édition nouvellement créée à Saint-Quentin. Des toutes nouvelles éditions de la Marquise Maïna, future SARL dont les statuts sont en cours de finalisation, deux livres sont déjà sortis et deux autres sont encore en préparation. « Nous avons bien assuré pendant une saison », se félicite Eric Marcellin, l’un des trois associés dans cette aventure romanesque. Avant de se lancer dans le monde de l’entreprise proprement dit, la maison d’édition était encore une association, créée il y a peu.

Ouvrir un marché plus vaste
Au début de l’année, Eric Marcellin, Maïna Lecherbonnier et Jérôme Martinez, futur gérant de la Sarl, se sont lancés dans cette aventure en créant une association. Grâce à cela, durant près d’un an, ils ont fait la promotion de la future maison d’édition. Un site internet, le blog de l’écrivain, une participation à la rédaction de nouvelles dans l’édition saint-quentinoise du Courrier picard ont concouru à mieux faire connaître un genre littéraire négligé et mal connu. « Au départ, c’est une vraie niche », assure d’ailleurs Maïna Lecherbonnier, déjà auteur d’une vingtaine de livres sur le thème de l’érotisme. Après avoir conquis ce premier marché, « cela ouvre une nouvelle vague, un marché plus vaste. Les gens parlent d’érotisme sans le connaître », poursuit-elle. L’objectif est, en quelque sorte, de démocratiser ce style littéraire. Produire des livres et des vidéos sur ce genre sont au programme des prochains mois.
Pour parvenir à cette reconnaissance, les trois associés utilisent chacun leurs compétences. Si Maïna Lecherbonnier a fait de cette littérature sa spécialité, Eric Marcellin possède, lui, un parcours de développeur de projet. Ancien responsable notamment de l’Agence de développement de l’Aisne, il a un réseau dans le département et la région pour accélérer la croissance de la future entreprise d’édition. Vient enfin Jérôme Martinez, issu de la finance pure et ancien directeur d’un fonds d’investissement sur Paris, spécialisé avant tout dans les projets d’infrastructures. Outre un apport en fonds propre, les trois associés recherchent désormais des partenaires qui n’auront pas froid aux yeux. Si les partenaires privés ne sont pas encore ciblés, tous les outils sont déjà en place pour assurer la reconnaissance de tout ce travail de communication préalablement exécuté. « Il faut toujours être présent, surtout ne pas être oublié », constate Jérôme Martinez.

Développer l’image de la ville
Pour cela, outre la mise en avant du site internet, une présence sur les réseaux sociaux est assurée quotidiennement, ainsi que sur les différents médias. « Nous maîtrisons l’aspect national en presse. Nous avons de bonnes entrées », souligne Maïna Lecherbonnier, familière des plateaux de télévision. En outre, cette implantation à Saint-Quentin les a amenés à créer à la fois de l’animation et aussi de l’activité économique : les livres sont imprimés dans la ville par exemple. D’autres projets sont amenés à se développer sur la ville, en premier lieu un futur salon de l’érotisme. Des applications pour smartphone devraient aussi voir le jour. « Cela peut permettre à des gens de travailler avec nous et se faire connaître », indique Eric Marcellin. Installée en province, la maison d’édition doit servir à développer autrement l’image de la ville et de la région.