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L’avenir de Molydal s’écrit en vert

En 2012, l’entreprise fondée en 1958 par la famille Pauphillat était totalement détruite par une explosion suivie d’un incendie faisant 12 blessés légers. Après deux ans d’exil et six mois de travaux, Molydal a voulu célébrer son retour sur Saint-Maximin. Nantie d’une nouvelle stratégie, la société mise désormais sur les produits écoresponsables.

Le député Éric Woerth et le maire Serge Macudzinski sont venus saluer le retour de Molydal après deux ans d’exil.
Le député Éric Woerth et le maire Serge Macudzinski sont venus saluer le retour de Molydal après deux ans d’exil.
Le député Éric Woerth et le maire Serge Macudzinski sont venus saluer le retour de Molydal après deux ans d’exil.

Le député Éric Woerth et le maire Serge Macudzinski sont venus saluer le retour de Molydal après deux ans d’exil.

Une joie teintée d’émotion présidait à l’inauguration des nouveaux locaux le 12 février dernier, réunissant pour l’occasion la cinquantaine de salariés de la société Molydal ainsi que le maire de Saint- Maximin, Serge Macudzinski et le député maire de Chantilly, Eric Woerth. Une manifestation en forme de symbole voulue par l’actuel directeur général, Jean-Louis Pauphillat, fils du fondateur René Pauphillat, destinée à remercier tous ceux qui de près ou de loin « ont participé à la reconstruction de la société » après les événements dramatiques de 2012. « Il a fallu repartir de zéro, il n’y avait plus de fichier clients, plus d’archives, plus de dossiers…», a-t-il rappelé avec émotion, mettant en exergue le courage des salariés devant l’adversité, la solidarité de la profession, avec une mention spéciale à Michel Liot, « mon ami qui nous a hébergés du jour au lendemain à Beauvais ».

Un tout nouveau packaging

Molydal, ce sont des brevets et plus de quarante formules de lubrification destinées à des activités industrielles très diverses, visant sept grands marchés : l’industrie automobile, la granulation, l’agro-alimentaire, le travail des métaux, l’énergie, la sidérurgie et la plasturgie. Les graisses et les pâtes représentant entre 600 et 700 tonnes produites par an, les lubrifiants pour le travail des métaux, 800 tonnes, les aérosols, près de 800 000 unités. Mais le retour à Saint-Maximin marque le début d’une nouvelle ère pour Molydal avec le choix d’une stratégie écoresponsable. Sa gamme de produits respectueux de l’environnement « aux performances égales, voire supérieures aux solutions pétrolières actuelles », se présente désormais sous la forme d’un packaging arborant une feuille verte. Son laboratoire en recherche et développement qui permet la formulation de produits inédits, sera le poste avancé de cette politique d’innovation.

Plus de produits dangereux chez Molydal

Un virage à 180 degrés pour la société Molydal qui ne se connait plus à présent « d’impératif en matière de production et de stockage », et a souhaité donner à la R&D, des moyens conséquents, notamment en matériel de laboratoire, pour « inventer les lubrifiants du futur ». « Nous ne souhaitons plus fabriquer de solvants, a assuré Jean-Louis Pauphillat à Serge Macudzinski : Il n’y aura plus de danger, Monsieur le maire, je peux vous l’assurer ! » Un engagement pour l’environnement « puissance 10 » certifié par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Inéris) le matin même. Après deux ans d’exil beauvaisien, Molydal a pris ses quartiers dans des locaux flambants neufs : 400 m² de bureaux, 100 m² de laboratoire R&D, 400 m² de stockage pour les produits non dangereux, 100 m² pour le SAV de matériel de lubrification. Un retour que Jean- Louis Pauphillat espère 100% gagnant.