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L’agriculture de demain en question à Amiens

L’agriculture de demain offre de nombreuses opportunités.
L’agriculture de demain offre de nombreuses opportunités.

Les États-généraux de l’alimentation (EGA) Hauts-de-France, qui se sont déroulés le 20 octobre à Amiens, ont rassemblé de nombreux acteurs de la filière qui ont échangé sur les débouchés innovants et la valeur ajoutée des agro-ressources pour la région.

L’agriculture de demain offre de nombreuses opportunités.

En réponse à l’appel du ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, les États-généraux de l’alimentation sont déclinés au niveau régional pour permettre d’accompagner la transformation des modèles agricoles et de promouvoir une alimentation toujours plus sûre, plus durable et accessible à tous. À cette occasion, deux journées thématiques (filière céréales, élevage laitier) se sont déjà déroulées dans les Hauts-de-France. Un troisième rassemblement était organisé le 20 octobre au Quai de l’innovation à Amiens pour débattre et échanger sur les agro-ressources. « Cette journée n’est ni le début, ni la fin d’un processus. Il faut la considérer comme une étape. J’espère en tout cas qu’elle fera accélérer les choses », a annoncé Luc Maurer, Directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) Hauts-de-France. « Il ne faut pas opposer les débouchés mais au contraire chercher leur complémentarité », a ajouté Rémi Haquin, président du conseil spécialisé céréales de FranceAgriMer avant le début des travaux.

DES MARCHÉS À PRENDRE

Les acteurs locaux de la filière ont ensuite présenté leurs activités respectives et fait part de leurs attentes et perspectives sur les agro-ressources en région. Jean Tayeb, président du centre Inra (Institut national de la recherche agronomique) des Hauts-de-France, a rappelé le rôle fondamental de la bioéconomie, « un nouveau concept qui est en fait une réalité ancienne » et de la photosynthèse « qui doit être remise au cœur de l’économie ». Denis Chereau, directeur général d’Improve, plate-forme dédiée à la valorisation des protéines du futur, a quant à lui évoqué les opportunités offertes par les protéines végétales : « La demande n’augmente pas, elle explose littéralement ! Il y a de nombreux marchés à prendre dans ce domaine. » Installée à Dury tout près d’Amiens, Improve s’intéresse particulièrement à l’alimentation humaine, animale, aux cosmétiques et aux agro-matériaux. Preuve que le marché des protéines végétales se porte bien, après seulement quatre ans de création, le centre de recherche compte désormais 24 salariés hautement qualifiés et 128 clients. Il ré- alise 2,2 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 40% à l’export.