Ewill démarre en trombe
Installée depuis seulement deux ans à Amiens, la société de solutions Internet Ewill ne cesse de croître depuis sa création.
Petit à petit, l’oiseau fait son nid. La société de solutions Internet Ewill, basée à la pépinière d’entreprises d’Amiens le l@b, ne cesse de grandir. L’histoire débute en juillet 2014. Ils sont quatre à l’origine : Fadoua Azghoul, Isabelle Caron, Arnaud Rousseau et Frédéric Petit. La parité est totale et l’envie, commune. « Nous avions ce côté entrepreneurial et une expérience commune de cinq ans », explique Isabelle Caron. « Nous nous connaissons très bien, ce qui permet de minimiser le risque de travailler ensemble », poursuit Frédéric Petit. Le petit groupe se lance dans l’aventure, avec chacun sa tâche et ses compétences. « Isabelle s’occupe de l’administratif. Fadoua est notre commerciale. Arnaud et moi sommes les développeurs », décrit Frédéric Petit. Pour les accueillir, l’immeuble Terralia, rue de la Vallée, présente tous les avantages. « Nous connaissions la pépinière Amiens le l@b. Nous savions aussi que c’était moins cher en termes de coût du loyer », ajoute le développeur. « Nous avons été accompagnés par la CCI. Nous partageons les locaux avec d’autres boîtes dans le web, ce qui facilite les partenariats. Nous avons tout sur place et la gare n’est pas loin pour les déplacements », précise Isabelle Caron. Il ne manque plus qu’un nom à cette entreprise perchée au premier étage. Ce sera Ewill. « Nous cherchions un nom court. Le “e”, c’est pour le côté Internet. Le “will” signifie le futur. Les deux “l” font référence aux logiciels libres avec lesquels nous travaillons ».
Une activité en plein essor
L’activité peut démarrer. « Nous faisons de la création de sites web, d’applications métiers basées sur des logiciels libres comme Typo3, Drupal ou WordPress », explique Frédéric Petit en langage d’expert. « Nous faisons les sites vitrines, les sites de e-commerce. Nous faisons du “clés en main”, avec également de la maintenance », poursuit-il. Les prestations proposées plaisent et attirent. « Nous avons des projets en sous-traitance comme toute entreprise qui débute, mais nous en avons aussi de plus gros comme celui avec l’aéroport de Beauvais ou Amiens Métropole », cite Frédéric Petit. « Nous faisons également des formations techniques sur les outils que nous utilisons et nous sommes agréés par la Direccte. C’est une belle porte d’entrée chez le client », poursuit Isabelle Caron. La réussite est au rendez-vous. Après un an d’existence, un premier apprenti rejoint l’équipe. Un second arrivera en septembre. « Nous sommes aussi sur de l’embauche. Nous aurions besoin d’un temps plein. Une ressource supplémentaire en CDI avec de l’expérience ». L’expansion ne s’arrête pas là. Frédéric Petit et Arnaud Rousseau travaillent sur le concept de visite virtuelle. L’oiseau grossit petit à petit.
Alexandre BARLOT