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Ecole du cuir : pour acquérir des gestes ancestraux

Veiller à l’apprentissage des gestes d’excellence et à la transmission des savoir-faire rares et anciens, tel est le credo de Diane Deblyck, fondatrice du centre DDS-EDC Ecole du cuir. Des formations de valeur y sont dispensées afin de répondre à un réel besoin sur le marché de l’emploi, celui du métier de sellier-garnisseur.

Des apprenants en cours de formation au titre de sellier-garnisseur.
Des apprenants en cours de formation au titre de sellier-garnisseur.

Son master 2 en marketing & communication en poche, Diane Deblyck crée l’École du cuir à Villeneuve-Saint-Germain l’été 2019. Conjuguant art et artisanat autour de gestes ancestraux, EDC est un organisme de formation certifié Datadock. La structure promeut une large palette de techniques relevant des métiers du cuir pour servir des secteurs d’activité extrêmement diversifiés. À l’origine, le métier de sellier-carrossier, était exclusivement dédié à la sellerie automobile. Aujourd’hui, il s’étend à tout ce qui a trait à la mobilité – ferroviaire, aéronautique, motos – ainsi qu’aux habillages intérieurs et à la décoration architecturale.

Une formation d’excellence

Développement de gabarit à la couture main, contrôle des peaux, coupe et crantage, assemblage couture, gainage et garnissage… les formateurs, des selliers-garnisseurs expérimentés transmettent leur savoir en privilégiant une pédagogie active et des modules pratiques.

« La mission d’EDC est de mettre à la disposition des entreprises des collaborateurs qui maîtrisent toutes les compétences techniques nécessaires », précise Diane Deblyck. Qui envisage de développer sa structure, à travers notamment l’ouverture d’un centre jumeau dans l’Oise d’ici quelques mois.

L’établissement accueille aujourd’hui quatre types d’apprenants, « qui pratiquent dans un site accueillant et adapté, sur du matériel de qualité, des machines professionnelles et des matières nobles dont le cuir et ce durant toute leur formation », ajoute-t-elle. Il s’agit de demandeurs d’emploi et de salariés en reconversion, présentés en fin de parcours au titre professionnel de selliers-garnisseurs. Des professionnels artisans, déjà selliers-garnisseurs ou tapissiers, suivent également ces formations pour se spécialiser ou se perfectionner. Pour les DRH, l’école est un bon moyen de renforcer la cohésion d’équipes autour de fabrications de pièces en cuir réalisées en groupe. Les particuliers cherchant à découvrir le métier peuvent eux aussi s’inscrire.

Chaque apprenant du métier sellier-garnisseur dispose de sa propre machine.