CSM, spécialiste de chaudronnerie inox et acier
Serge Coquel a créé son entreprise en 1990 à Bray, au cœur de la Haute Somme. Entré très jeune dans la vie active, avec en poche un CAP de tôlier formeur, ce n’est qu’au début des années 70 qu’il consacre réellement son activité professionnelle à la chaudronnerie industrielle.
Il prend alors rapidement la responsabilité d’une équipe d’une dizaine de compagnons dans le métier de la chaudronnerie et la mécano-soudure. Puis il décide de créer Chaudronnerie soudure maintenance (CSM) au capital de 185 000 euros et qui emploie neuf personnes en CDI. « J’ai démarré dans un atelier de 300 m² et aujourd’hui, nous travaillons dans 1 100 m². Nombre de nos clients sont dans l’agroalimentaire. Nous fabriquons des décanteurs de seize mètres de longueur pour traiter l’eau. Cela représente 40 % de notre chiffre d’affaires. Après des hauts et des bas, nous avons retrouvé le rythme, grâce entre autres aux stations d’épuration. » CSM met à disposition de sa clientèle ses qualités professionnelles et lui garantit une prestation de qualité. Elle a réalisé la station de Proyart et Ailly le Haut Clocher. CSM en 1990 avait pour seule activité la chaudronnerie inox et acier, quand en 1997, la société veut se développer et investit dans une unité de mécanique générale afin d’intégrer le métier de l’usinage. En 2003 CSM, en collaboration avec la chambre de métiers obtient l’engagement Qualité A.
Plusieurs cordes à son arc
La diversification est le maître mot. Les clients sont aujourd’hui des entreprises et des collectivités locales aux besoins différents qui vont de la chaudronnerie à la mécanique, la soudure, le mortaisage, la tuyauterie etc. La société fabrique des escaliers, des bacs, des tubes, des vis sans fin en inox. Comme se plaît à le rappeler Serge Coquel : « Nous avons des clients comme Roquette dont la collaboration dure depuis 37 ans. Les secteurs d’activité sont très nombreux. Véolia, la Stag, des sucreries, des déchetteries, Camon, Corbie, font appel à nous. Nous travaillons en complète autonomie, avec une trésorerie maitrisée. Cela nous permet de rebondir car la lisibilité des commandes est à un mois et demi. » Christophe Treunet, le chef d’atelier, et le gendre de Serge Coquel, reprendra à terme la société. Son souci est de trouver du personnel qualifié, dans la chaudronnerie, la soudure et des tourneurs fraiseurs. « Nous trouvons des personnes dans le Pas-de- Calais, ici, c’est un problème de formation. Travailler l’inox est plus difficile que l’acier et il faut quelqu’un de performant pour savoir conduire une machine qui plie des longueurs de huit mètres sur huit millimètre de large. » L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires en 2014 de près de 900 000 euros.