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Carton plein pour la soirée prestige du CJD Sud Oise

Organisée tous les deux ans, elle a pris place cette fois dans le superbe cadre de l’abbaye royale de Chaalis, près d’Ermenonville, conviant ses 230 invités à réfléchir autour d’une table ronde intitulée Entreprise familiale, l’ADN de la réussite ? Une trentaine de partenaires accompagnait cette soirée d’exception.

Une affiche attractive, un débat passionnant : la soirée affichait complet
Une affiche attractive, un débat passionnant : la soirée affichait complet
Une affiche attractive, un débat passionnant : la soirée affichait complet

Une affiche attractive, un débat passionnant : la soirée affichait complet

Rien que du beau monde et bien sûr beaucoup d’entrepreneurs, jeunes et moins jeunes – le CJD n’est pas sectaire – à cette soirée placée sous un thème volontairement provocateur… de débat. Pour tenter de répondre à cette question d’actualité, cinq dirigeants représentant différentes tailles d’entreprise mais partageant un même destin familial, ont tour à tour livré leur témoignage. Muriel Van der Wees, née Mulliez, administrateur du groupe Auchan et de sa filiale Simply, membre et ancienne gérante de l’association familiale Mulliez (AFM), Valérie Fratellini, descendante d’une longue lignée d’artistes de cirque, fille d’Annie Fratellini et directrice pédagogique de l’académie Fratellini, Jérôme Bataille, qui dirige aux côtés de ses deux autres frères le groupe Poclain Hydraulics fondé il y a 85 ans dans l’Oise, Olivier Barbet-Maillot, qui après fait ses armes hors du giron familial, est devenu le PDG d’Abena-Frantex en 2011, enfin François Huchez, à la tête depuis 2008 des Horloges Huchez, une PME familiale au rayonnement international créée en 1832. Frédéric Desroches, rédacteur en chef à France Télévisions, auteur de nombreux reportages et magazines était chargé d’animer cette soiréedébat. Sébastien Liénart, président du CJD Sud Oise sur le point d’achever son mandat de deux ans, avait endossé pour l’occasion les habits de maître de cérémonie.

Enclencher le starter du développement

Pour nourrir cette réflexion collective autour d’un supposé gène de la réussite familiale, l’éclairage de Gérard Biolley, auteur de L’ADN des meilleurs groupes familiaux, s’est révélé précieux. Cet ancien enseignant d’HEC, spécialiste de la stratégie et de la gouvernance, a expliqué quelles sont selon lui les étapes cruciales jalonnant le parcours d’un groupe familial et les raisons de leur exceptionnel dynamisme. Outre la qualité du projet initial et la maîtrise d’une croissance forte et durable, le dirigeant d’une entreprise familiale doit désormais prendre en compte trois mutations indispensables : le numérique, la mondialisation et le développement durable. Mais pour assurer sa pérennité, l’entreprise familiale doit aussi savoir se remettre en question et ne pas se contenter des acquis engrangés par la précédente génération. Un avis partagé par trois jeunes héritiers. « Une entreprise familiale, c’est une histoire, un terreau fertile. Le risque, c’est de se dire “je me maintiens, je ne bouge pas”. L’objectif, c’est le développement », soulignait le PDG d’Abena- Frantex. « Il faut avoir absolument un projet et ne pas raisonner à court terme », estimait le président du CJD Sud Oise. « Il faut aussi trouver l’adhésion des employés au projet que vous voulez porter », poursuivait quant à lui François Huchez. Terreau fertile, poids de l’héritage, désir de se dépasser… Il semble en tout cas que ces entreprises familiales à l’actionnariat cohésif aient mieux résisté à la crise financière et économique.