Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Agglo creilloise : un forum de l’emploi placé sous le thème de la mobilité

Ce quinzième forum de recrutement en direct qui s’adresse aux personnes en recherche d’emploi sur le bassin creillois et le sud de l’Oise, s’est tenu au théâtre de la Faïencerie de Creil le mercredi 14 mai dernier. Il a reçu 1 500 visiteurs, contre 1 800 l’an passé.

Le covoiturage n’a pas fait recette lors de cette édition placée sous le signe de la mobilité.
Le covoiturage n’a pas fait recette lors de cette édition placée sous le signe de la mobilité.

Créé en 1999 et reformulé en 2011 pour s’adresser à tous les demandeurs d’emploi sans distinction, ce forum représente un vecteur d’emploi non négligeable pour un bassin de vie particulièrement touché par la crise. L’organisation de cette quinzième édition a été de nouveau confiée à la Mission locale de la vallée de l’Oise (MLVO) en collaboration avec la CAC et l’intercommunalité voisine, Pierre Sud Oise, co-organisatrice de l’événement. Parmi les partenaires : les communes de la CAC (Creil, Nogent-sur-Oise, Montataire et Villers- Saint-Paul) et la MLVO, mais aussi le conseil général de l’Oise, le conseil régional, l’antenne défense mobilité de la base aérienne 110 Creil, le Syndicat mixte des transports collectifs de l’Oise (SMTCO), le transporteur de voyageurs KEOLIS, Pôle emploi, la CMAO, la CCI de l’Oise, la Fédération française du bâtiment, l’INFA, l’IUT de Creil et des associations du bassin creillois.

Les trois facettes de la mobilité

La baisse d’affluence de cette édition 2014 a surpris les organisateurs.

La baisse d’affluence de cette édition 2014 a surpris les organisateurs.

La mobilité avait été choisie comme fil rouge de cette quinzième édition car elle est un facteur essentiel dans la recherche d’un emploi. La mobilité professionnelle tout d’abord, parceque dans le monde d’aujourd’hui, il est rare d’exercer le même métier dans une seule entreprise tout au long de sa vie active : reconversion, plate-forme de vocation (méthode de recrutement par simulation adaptée aux besoins des entreprises), découverte des métiers en tension ont permis d’approcher cette réalité de l’emploi. La mobilité géographique ensuite, car il faut souvent aller chercher l’emploi là où il se trouve. Enfin, la mobilité au quotidien : plusieurs stands étant consacrés aux aides et financements en matière de mobilité, moyens de circulation et de déplacement sur le département ainsi que les secteurs d’activité économiques proches (auto-école sociale, covoiturage, transports publics…). L’opération intitulée “Un permis pour l’insertion” visant à aider 30 résidants de la CAC à passer le permis de conduire pour accroitre les chances d’une insertion professionnelle, a été menée avec le soutien de l’ACSE.

Un nombre de visiteurs en recul

Le covoiturage n’a pas fait recette lors de cette édition placée sous le signe de la mobilité.

Le covoiturage n’a pas fait recette lors de cette édition placée sous le signe de la mobilité.

1 500 visiteurs ont poussé les portes du forum, contre 1 800 l’an passé. Un chiffre qui, bien que satisfaisant, a surpris les organisateurs. « Nous avons cherché les raisons de ce recul, analyse Thomas Salles, chargé de relation entreprise auprès de la Mission locale de la vallée de l’Oise, même si le pôle emploi intercommunal, l’autoécole sociale ou encore l’espace simulation (plus de 70 simulations réalisées) ont très bien fonctionné. Mai est un mois qui convient à tout le monde, peut-être notre communication a-t-elle été trop axée sur les médias, Pôle emploi n’a pas fait d’envois de SMS comme l’an passé et les étudiants étaient peut-être mobilisés ailleurs… Nous tirerons les enseignements de ce forum, avec un regard particulier sur les chiffres des embauches. » Pas de défection, au contraire, du côté des entreprises puisqu’elles étaient plus nombreuses qu’en 2013 (une cinquantaine, hors partenaires associés). La CAC et la MLVO réfléchissent déjà à une seizième édition qui pourrait être placée sous le signe de la formation, le vrai talon d’Achille de ce bassin d’emplois.